Jamais content

31 octobre 2002


Grands arrangements avec la beauté

Ce soir, en surfant tous azimuts pour trouver une petite photo de Mulholland Drive, j'ai enclenché sur winamp la sélection "Smog" - des titres que j'ai téléchargés il y a quelque temps. Et puis, soudain, j'ai la surprise d'entendre une chanson qui m'avait échappé : ça s'appelle All Your Women Things. Une guitare accoustique ainsi qu'un violoncelle, un piano là, au fond ; tout ça arrangé en une descente/montée à tomber. Et la voix de Bill Callahan qui égrenne toutes les choses qu'elle a laissées après son départ.

"Why couldn't I have loved you
This tenderly
When you were here
In the flesh
So tenderly"

Sans doute la plus belle chanson d'amour au monde (avec quelques rares autres).

"Well it's been seven years
And the thought of your name
Still makes me
Weak in the knees"

Allez donc faire des chansons après avoir entendu ça.

|| Rom # 22:58

Injuste milieu

D'habitude, c'est toujours pareil : lorsque Sylvie et moi chantons pour le traditionnel open mike (en français, on dit "scène ouverte"), la conclusion est toujours la même.
Elle : "C'était pas terrible, j'ai mal chanté".
Moi : "Ca va pas, non ? On s'est bien débrouillé, on n'a répété que deux fois !".

Mais, ce soir, c'est pire que d'habitude. J'ai conscience d'avoir dépassé un seuil d'alcoolémie déjà élevé et pourtant, malgré les hésitations (je n'arrive pas à lire les textes de chansons), je suis certain qu'on s'en sort plutôt bien. Sylvie n'est pas de cet avis, pour une raison bien simple : comme j'ai séché une partie des paroles, elle s'est retrouvé à plusieurs moments à chanter seule - ce dont elle a visiblement horreur. Et pourtant.

Peut-être que nous n'avons raison ni l'un, ni l'autre, mais il n'empêche. Sans le vouloir, je l'ai laissé chanter seule et je suis sûr que, d'une certaine façon, même si elle ne peut/veut pas en avoir conscience, c'est un grand pas franchi.

"How can you just leave me standing?
Alone in a world that's so cold? (a world that's so cold)"

|| Rom # 01:45

30 octobre 2002


But not for me

Des disques de rock indé, de noisy pop, de hardcore US, de pop anglaise... Mais lorsque j'enclenche The Best of Chet Baker Sings, beaucoup viennent me demander ce que c'est... Pas grand chose : un ange qui chante des chansons pop des années 50.

I fall in love too easily
I fall in love too fast
I fall in love too terribly hard
For love to ever last...

|| Rom # 02:55

29 octobre 2002


Surfing Rosa

"So until your blood runs to meet the next full moon
Your madness fits in nicely with my own
Your lunacy fits neatly with my own, my very own
We're not alone..."

|| Rom # 10:36

Cathedral high

Concert de Pulse Programming enchaîné à celui de L'Altra. Le Nouveau Casino m'apparaît comme un édifice religieux - qui sait, je pourrais même m'y marier. Plutôt original pour un athée hardcore comme moi. Peut-être viens-je y chercher quelque chose que je n'ai pas encore trouvé - le premier qui vient me chercher avec des paroles de U2 dira "bonjour" à ma colère, à mon courroux "coucou".

|| Rom # 01:44

28 octobre 2002


Like a bridge over troubled water

J'ai beau respecter le titre de ces pages, je suis presque content. Pourvu que l'ange gardien que j'envoie suive mes instructions - que du bien.

[post nocturne retardé]

|| Rom # 08:49

27 octobre 2002


Pour les croyants (dont je ne suis pas)

God loves everyone
Like a mother loves her son
No strings at all
Unconditional
Never one to judge
Would never hold a grudge
'Bout what's been done
God loves everyone

There are no gates in heaven
Everyone gets in
Queer or straight
Souls of every faith
Hell is in our minds
Hell is in this life
But when it's gone
God takes everyone

Its love is like a womb
It’s like the air from room to room
It surrounds us all
The living and the dead
May we never lose the thread
That bound us all

The killer in his cell
The atheist as well
The pure of heart
And the wild at heart
Are all worthy of its grace
It's written in the face
Of everyone
God loves everyone

There's no need to be saved
No need to be afraid
Cause when it’s done
God takes everyone

God loves everyone

(Ron Sexsmith)

|| Rom # 16:35

Lavoisier, prince de la nuit

Pris d'un remord bien compréhensible à 4h19 (heure d'été) en écoutant le nouvel album de Ron Sexsmith, voici ce que j'ai envoyé à David et Emmanuel après les avoir lâchement abandonnés dans une soirée où je commencai à m'ennuyer :

"Bon, désolé les gars de vous avoir planté un peu de façon raide mais le vrai démon du rock'n'roll m'appelait : arrivé au Pop In, je fonce direction la cave. C'est GTM qui mixe, aussi nerveux que la fois où il avait cassé ses lunettes en faisant tomber une bouteille de Schweppes 20 ans d'âge dont le contenu était venu à la rencontre de mon entrejambe. Sauf que ce soir, il n'a pas cassé ses lunettes, mais la baraque.

Bon, j'espère que vous n'avez pas été malade ou ennuyé.
a+
rom

PS : j'ai offert à la maîtresse de maison un album de Rom. Vous êtes encore très liés aux personnes invitantes d'hier soir ?"

|| Rom # 05:19

26 octobre 2002


Quand radiateur pas content, radiateur toujours faire comme ça.

Hier soir, malgré un état de santé proche du QI d'une huître (je sais, ça ne veut rien dire), j'ai quand même fait une chose utile. Avec cette petite clé "carré de cinq", j'ai chassé l'air de mes radiateurs - en prime, après que celui de ma chambre a fini d'expulser le trop plein d'un gaz qui ne sent pas bon, je me prend une espèce de liquide noirâtre au visage et sur le mur (blanc). Charmant.

N'empêche, chez moi, il fait chaud.
Je dis ça juste comme ça.

|| Rom # 12:22

25 octobre 2002


Elucubration du jour :
Hélas, j'ai toujours de la fièvre et je ne vais pas faire long feu.

|| Rom # 22:15

Phrase de fin :
Il est très bien ce nouvel album de Beth Gibbons.

|| Rom # 09:40

24 octobre 2002


Rise above

J'émerge. Tout doucement (oui, comme la chanson de Bibi). Avec en souvenirs persistants, le set de Lisa Li-Lund - deux chansons à la guitare pour terminer en beauté -, et la frappe du batteur de Lee Hills qui déchire.

|| Rom # 12:22

22 octobre 2002


Une note positive toutefois : les ventes enregistrées le mois dernier dans l'usine devant laquelle on passe quand on va faire la vidange sont en hausse de 2,7% par rapport à celles de juin et Wall Street évoluait à des niveaux records hier en fin de matinée.

(Jean-Charles Masséra, France guide de l'utilisateur)

|| Rom # 21:55

Un poème jamais publié du vivant de son auteur, mais disponible sur internet depuis trois ans.

Le dernier épisode de ce fait divers qui tient en haleine les Etats-Unis risque d'alimenter encore davantage la psychose. Céline y interprétera ses plus grands succès, dont quelques chansons en français, entourée d'une "combinaison de performances humaines et technologiques". Pour le SCPC, Enron est emblématique de pratiques qui se généralisent dans la finance mondiale. "Nous parlons d'une seule voix", a déclaré le ministre slovène Dimitrij Rupel lors d'une conférence de presse, après avoir rencontré ses homologues tchèque, slovaque, hongrois, polonais, estonien, lituanien, letton, maltais et chypriote. Star Academy a fait 6,4 millions de téléspectateurs, soit 31,8% de part d'audience, contre 5,8 millions de téléspectateurs pour La Grande Ecole des fans, soit 28,5 % de part d'audience. La préfecture de la Gironde n'a fait aucun commentaire pour le moment. Le Medef a réclamé l'abrogation pure et simple de la loi de modernisation sociale, introduite en 2001 par la gauche après une série de plans sociaux chez Danone, Moulinex ou encore Marks & Spencer. Utilisez-les dès aujourd’hui pour ajouter panache et variété à vos stages de formation.

|| Rom # 21:08

Et une fois de plus, je me retrouve tout seul.
Dans ce coin-là, j'y ai déjà été, que ce soit au Japon,
en Amérique ou n'importe où ailleurs, dès que l'on ne comprend plus ce qui se dit.

(Richard Brautigan, "Ce qui se dit", Journal japonais)

|| Rom # 14:39

Gros maux

En contemplant le nombre de personnes qui ne m'écrivent plus, les blogueuses et les blogueurs qui font une pause dans leur acharnement quotidien et la vitesse à laquelle le vent fait déguerpir les nuages, je me dis que cette journée va être un peu pourrie.

J'ai beau avoir pris mon petit-déjeuner de manière prolongée et écoutant Nixon et en lisant Foglia, rien n'y fait ; ça sent la journée loose.

"A la Ste Loose, reste couché dans la pelouse"
(enfin, sauf s'il fait un temps de chiottes).

|| Rom # 10:13

21 octobre 2002


Dans ce tombeau virtuel s'entassent désormais les archives gelées du Groupe de Recherches Ennuisibles en milieu saturé
C'est un peu pour toi.

|| Rom # 23:34

Adam

Il n'y a plus de ciel
mais la fumée est éternelle
comme le survivant
qu'on appelait le vieil Adam
rien ne bouge
dans ce désert rouge

Il vit dans son ombre
et il attend dans les décombres
que le vent renaisse
comme au bon temps de sa jeunesse
rien ne vit
dans ce désert si vide
qu'il n'a même plus de larmes
vide jusqu'au tréfonds de l'âme

Les tours de Babel ont disparu
dans l'étincelle
et le vieil Adam à nouveau nu
n'attend plus qu'elle
rien ne vit
dans ce désert si vide
qu'il n'a même plus de larmes
le silence est le pire des vacarmes

Il n'a plus de larmes alors il rit

(Hubert Mounier)

|| Rom # 23:03

La Rivière

J'oublie la loi du plus fort
Il n'y a ni or ni trésor

Il y a de l'eau qui coule et qui s'en va
Entre mes doigts

Je continuerai encore
Si c'est dans ton lit qu'on dort

Il y a ma vie qui ne vit que par toi
Entre tes bras

C'est une rivière dans le désert
Juste un peu d'eau et un peu d'air
C'est aussi simple, c'est aussi clair
Qu'un mirage entre ciel et terre

L'important n'est pas d'y croire
C'est bien au dessus de ça
Il y a tant de choses à voir
Qui ne sont rien sans toi

Il y a de l'eau qui coule et qui s'en va
Entre tes doigts

C'est une rivière dans le désert
Juste un peu d'eau et un peu d'air
C'est aussi simple, c'est aussi clair
Qu'un mirage entre ciel et terre

Si simple, si clair
Si simple, si clair...

Les hommes remercient le ciel
Ils prient même s'ils n'y croient pas
Pourvu que la vie soit belle
Au moins pour toi et moi

Il y a de l'eau qui coule et qui s'en va
Entre nos doigts

C'est une rivière dans le désert
Juste un peu d'eau et un peu d'air
C'est aussi simple, c'est aussi clair
Qu'un mirage entre ciel et terre

(Hubert Mounier)

|| Rom # 01:36

20 octobre 2002


Cry me a river

Durant sa soirée d'anniversaire, je dis à Pauline : "N'oublies pas qu'avant de partir, je dois te raconter une histoire."
Passent les heures comme des minutes trop courtes où je m'essaie à vérifier le sujet-type de bac philo de l'ami Diderot (j'ai la thèse, l'antithèse mais jamais la conclusion) ; puis, à un moment, il semble que la soirée touche à sa fin (nous ne sommes plus que quatre ou cinq à gigoter sur des choses très improbables). Il est temps pour moi de partir, mais, juste avant, je raconte l'histoire promise à notre nouvelle trentenaire.

Bon, en fait, l'histoire en question, j'ai eu le temps de la peaufiner en 24 heures puisque c'est celle d'Hubert Mounier - que m'ont racontée David et Joëlle.
La fin de l'Affaire Louis Trio, la déprime et la loose qui va avec (séparation...), la rencontre avec Benjamin Biolay et ce premier album qui sort mais qui n'intéresse pas grand monde. Du coup, dis-je à Pauline, ce disque est vraiment très bien ("mieux que l'album de Biolay") mais il est aujourd'hui introuvable ! Soupir de déception de sa part - et là, vous pensez que je suis un peu salaud, mais bon, une surprise, ça se prépare, non ?

Tout en disant ça, ma main sort un sac à l'effigie de Crocodisc : "Mais en cherchant bien, on en trouve encore."
Pauline, remise d'un super discours dans lequel elle a mis beaucoup d'elle-même, est ravie et moi aussi.
Histoire de la motiver, je lui parle de la première chanson, Nelson, qu'Hubert avait écrite pour Vanessa Paradis, mais qu'elle n'a jamais chantée. Et puis, je lui parle aussi de la chanson n°2, La Rivière, qui est pour moi la plus jolie, la plus puissante - mais j'évite de lui dire qu'elle me fait pleurer, c'est une soirée d'anniversaire quand même. Et puis, je ne saurais expliquer pourquoi. Un peu comme maintenant, puisque, comme un gros loser, je viens de mettre cette chanson pour vérifier si j'ai bon - et pour une fois, j'ai bon. Mais je peux continuer à taper quand même. Je suis un garçon bien, je tiens le coup.
Grave.

|| Rom # 06:21

19 octobre 2002


Tu l'as dit Denis

"Est-ce qu'on est maître de devenir ou de ne pas devenir amoureux ? Et quand on l'est, est-on maître d'agir comme si on ne l'était pas ?"

(Diderot, Jacques le Fataliste)

|| Rom # 17:46

Le silence est le pire des vacarmes

Je suis invité à diner chez David et Joëlle.
Je trouve plutôt facilement la cour puis l'entrée de l'immeuble. En fait, c'est un peu normal puisque dans l'escalier, je m'aperçois que j'ai rêvé de cet endroit il y a six mois - je reconnais même les marches et le découpage des murs et des portes, de même que cette fenêtre à chaque étage.
C'est génial cette soirée : on parle de musique, encore de musique et toujours de musique. Je découvre les prémisses de ce que pourrait être une biographie non autorisée de Benjamin Biolay (de même que ses deux premiers maxis). Et puis je découvre surtout les chansons de Ron Sexsmith.

David me prête Superhéros, le livre qu'il a fait avec Cleet Boris - le pseudo de Hubert Mounier, dont il me passe le disque que j'écoute à présent religieusement.
Où l'on se rend compte que "life is never kind". Qu'est-ce qui fait que Le Grand huit a été superbement ignoré ? Mystère et boules de gomme.

|| Rom # 01:33

18 octobre 2002


What do I get ?

Comme dirait Santi, saint patron de la loose universelle : "On 'va pas s'mentir".
Il est plus de 3h30 du matin et je n'ai pas la force de raconter la journée puis la soirée.
Juste des bribes.
- La bonne mine de Graziella, que je n'ai jamais vue aussi en forme ;
- Ma chronique du nouveau Sigur Ros que j'écris en dix minutes (mais j'apprends ensuite que j'ai pris un axe déjà emprunté - à refaire donc, mais c'est comme ça que j'apprends) ;
- Alexis qui joue mon maxi de Yo La Tengo, Upside Down, pour faire chauffer la piste ;
- Cette fille avec qui je danse le rock et qui, dans mon esprit, est celle que j'ai invitée à danser dimanche dernier - mais impossible de savoir si c'est elle, vous vous rappelez, celle qui portait une jupe écossaise ;
- rentré au chaud, je me rends compte que j'ai du linge à étendre et aussi que j'ai terrassé David Scrima (lien [Add something to your day]) avec un seul jeu de mots - discipline dans laquelle il excelle d'habitude.

Il y a sûrement quelques fautes d'orthographe ci-dessus, mais il est tard.

|| Rom # 03:38

17 octobre 2002


Tu devrais faire un truc qui marche, mon garçon

"Votre détermination sera votre meilleur atout dans votre travail. Continuez vaille que vaille dans la voie que vous vous êtes fixée, le succès vous attend".

|| Rom # 13:22

Shoplifters of the world

Je cite, je cite, mais il m'arrive parfois d'oublier les guillemets de rigueur. Vous êtes donc quelques un(e)s à penser que je suis un grand poète et vous m'écrivez alors "wouah, il était bien le post d'hier, c'est de toi ? J'peux avoir un autographe ?".

Bah non, c'est Murat ou Bashung. Dorénavant, je vais faire gaffe.

Mais, bon, vous pouvez quand même m'envoyer des emails.

En attendant (d'entendre le nouveau Bashung donc), je vous rappelle le classement des trois meilleurs disques ex-aequo :

Trust, Low
yanqui u.x.o, Godspeed you black emperor !
( ), Sigur Ros

|| Rom # 09:47

Toujours se méfier
Car c'est quand tout devrait aller pour le mieux
Que rien ne va plus

|| Rom # 00:45

16 octobre 2002


En attendant

"Au pays des matins calmes
pas un bruit ne sourd
Rien ne transpire
des ardeurs

J'aimais quand je t'aimais
J'aimais quand je t'observais
J'étais d'attaque

J'sais plus qui tu es
Qui a commencé
Quelle est la mission

Soldat sans joie
Va ! Déguerpis !
L'amour t'a faussé compagnie..."

|| Rom # 20:14

15 octobre 2002


Mille plateaux-repas

"...le problème n'est plus de faire que les gens s'expriment, mais de leur ménager des vacuoles de solitude et de silence à partir desquelles ils auraient enfin quelque chose à dire."
(Gilles Deleuze)

|| Rom # 23:40

we woke up one morning and fell a little further down - for sure it's the valley of death

Ah ben voilà, c'est malin. J'écoute yanqui u.x.o et tout se met à trembler : les nuages filent à toute vitesse comme si quelqu'un avait accéléré le film ; d'un instant à l'autre, la tour de la Grande bibliothèque qui reflète d'habitude les rayons du soleil jusqu'ici va sûrement s'écrouler ; si le reste suit, je vais pouvoir enfin l'avoir ma vue sur la Seine... Et dire que tu n'es plus là pour voir ça. Alors, bien sûr, tout se met à trembler à l'intérieur également.

|| Rom # 09:10

i said: "kiss me, you're beautiful -these are truly the last days"

Sur le chat musique de voila (on soigne ses insomnies comme on peut), un julien me donne l'adresse de son site sur Godspeed you black emperor ! - en français donc. Pas mal du tout, c'est ici : www.deadflagblues.com.

Il me dit aussi que le nouvel album yanqui u.x.o est très beau. Avec le nouvel album de Sigur Ros (que j'ai écouté cet après-midi, médusé), ça nous fait donc deux bons disques pour l'hiver.

|| Rom # 01:05

14 octobre 2002


Quand tu descendras du ciel

Cher Père Noël,

Il faut que je te dise avant tout un secret : je n'ai jamais cru en toi.

Pourtant, si tu pouvais m'apporter rapidement un peu de jardin secret, je serais assez content. Oui, je sais bien que tu vas me dire qu'il est un peu tôt pour te faire une liste, mais bon, tu connais le truc : ils se décident tous au dernier moment et après tu dois ramer grave pour satisfaire tout ce petit monde. Alors je préfère t'avertir à l'avance parce que je sens que ce que je te demande va bientôt manquer en stock (tout le monde en voudra). Sinon - et ce doit être plus facile à trouver -, ma réédition des deux premiers albums de Big Star en CD ne passe plus sur aucune platine laser ou lecteur de CD, alors si tu as ça quelque part...

Pour finir (si j'abuse de ta patience et de ta gentillesse, tu le dis), je veux bien un peu de tour d'ivoire. Ce n'est pas que mon stock soit épuisé, mais je préfère m'y prendre maintenant. Tu sais ce que c'est ce genre de choses : on s'imagine toujours qu'on en a plein et puis, un beau jour, patatra, terminado, y'en a plus... et on se retrouve Gros-Jean comme devant (il fallait que je la place celle-ci).

Si tu as le temps, tu n'as qu'à passer un de ces jours. On ira faire un tour de barque, on ira déjeuner au parc.

Bien à toi.

|| Rom # 01:41

13 octobre 2002


"La vaseline remboursée par la Sécurité Sociale
jeudi 10 octobre 2002

Dans le cadre d'un réajustement des dépenses de la Sécurité Sociale en conformité avec l'action globale du gouvernement, Jean-François Mattei, ministre de l'Hygiène Publique, a annoncé hier en Conseil des Ministres le prochain remboursement de la vaseline par la Sécurié Sociale. Ce remboursement s'effectuera sur la base du prix du produit générique, comme prévu par la législation."

Au cas où vous l'auriez oublié, il est bon de rappeler que nous sommes tous de droite. Raison de plus pour lire Brave Patrie, le vrai journal des vraies valeurs de la France vraie.

|| Rom # 18:35

Trois pas en arrière

"Factory-wise, there are no jobs out there. I don't think there's even much retail work out there. And that wouldn't pay my bills anyway."
Lorrie Carter, who lost her job at an auto parts maker.

(Quote of the day dans la newsletter du New York Times)

|| Rom # 18:08

Le 6 décembre, nous irons tous au paradis ; enfin au Café de la Danse, puisque Low y jouera.

|| Rom # 12:52

Et puis, le visage de Julia ; lasse, fatiguée, épuisée par la vie même. Alors, forcément, on repense à cette chanson de John Lennon sur l'album blanc :

Half of what I say is meaningless
But I say it just to reach you, Julia

Julia, Julia, oceanchild, calls me
So I sing a song of love, Julia
Julia, seashell eyes, windy smile, calls me
So I sing a song of love, Julia

Her hair of floating sky is shimmering, glimmering
In the sun

Julia, Julia, morning moon, touch me
So I sing a song of love, Julia

When I cannot sing my heart
I can only speak my mind, Julia

Julia, sleeping sand, silent cloud, touch me
So I sing a song of love, Julia
Hum hum hum hum... calls me
So I sing a song of love for Julia, Julia, Julia

|| Rom # 05:41

The eye of the beholder

Retour dans le Noctambus R. Des Asiatiques qui reviennent d'on ne sait où (dont un habillé en lapin avec une guitare sèche ornée d'autocollants - un sticker "Les Fils de teupu" attire particulièrement mon attention) ; des Italiennes qui sentent bon et qu'on aurait envie de serrer dans ses bras ; des rappeurs qui se mettent à allumer leurs joints dans le bus (mais l'odeur plaît à tout le monde, semble-t-il).

Je lis Mortelle randonnée pour la quatrième fois et je commence à voir clair dans cette histoire de filiation, d'amour paternel et d'amour tout court.

|| Rom # 05:24

12 octobre 2002


Same player shoot again

Impossible de dormir un peu (même en lisant un article consacré à Damien Saez). Je mets alors Nixon sur la platine et y découvre des sons, des fréquences que je n'avais pas encore captés. Et puis je relis un blogue que je pensais connaître par coeur et là encore, des choses à côté desquelles on est passé, des détails qu'on avait ignorés, des bons moments qui reviennent. Ce qui se passe dans ma tête ? Moi-même, j'ai du mal à savoir...

La chose la plus importante : arriver pas trop tard au Pop In pour avoir une place assise, si possible la petite table ronde près du bar et attendre de pied ferme Etienne Greib (the real one) pour l'interroger sur la page "Riff Raff" de Best circa 1982. Et Venom, ils ont eu leur article à quel # ? Et aux référendums de fin d'année, tu votais et tu renvoyais ton bulletin ?

On est bien peu de choses, hein ? Et puis, moi j'dis, 'y a pas d'fumée sans feu... De toute façon, avec tout c'qu'y z'envoient dans l'ciel, c'est normal que ça nous retombe un jour sur la gueule, pas vrai ?

|| Rom # 19:33

Et je remets 100 francs dans le nourrain (affamé)

"Brasse coulée" se dit "breast-stroke". Rien que pour ça, je suis prêt à défendre l'impérialisme de la langue anglaise.

|| Rom # 16:53

Across the limelight

Emmanuel, tout à l'heure, son appareil numérique en main : "Rom, tu t'arranges toujours pour être dans la lumière mais on ne voit jamais tes traits." Je passe à David Everything is Temporary, disque posthume d'Epic Soundtracks, sur lequel figure Fallen Down dans une très belle version dépouillée - Epic, seul au piano :

What's the point for me writing this song
You'll never hear it now you have gone
I could write you a letter or give you a call
But I'm too scared is the truth of it all
And I've fallen down you know, I've fallen right down
I'm trying hard to pick myself off the ground

|| Rom # 16:43

Les soirées de l'ambassadeur

Fin de soirée à l'ambassade du Lomo en France. Fini tellement tard (ou tôt, c'est selon) que je n'ai même pas eu la force de vous narrer tout ça. Quand bien même, je discute avec M. l'Ambassadeur mais je comprends un mot sur trois de ce qu'il me raconte (il parle anglais avec l'accent autrichien). Puis je m'aperçois que le garçon et la fille avec qui je discute sont les fameux Kate & Bay. Et aussi une fille aux cheveux courts et aux beaux yeux bleus qui vient de Washington DC, qui enseigne l'anglais à St Germain en Laye et qui habite au Chesnay. La pauvre.

|| Rom # 16:38

11 octobre 2002


Lysergie mon amie

Cette nuit, je fais un rêve un peu récurrent ces temps-ci : j'arrive non pas à voler (un peu classique) mais à être en apesanteur, à une faible hauteur (à plus ou moins 2 mètres du sol), simplement en prenant une impulsion avec les pieds joints.

Puis, je suis à la boulangerie et j'attends qu'on serve les deux personnes qui sont devant moi. Il y a d'abord cette vieille femme qui au moment de payer, se lève de son fauteuil roulant pour mettre toute sa monnaie sur le comptoir - et personne ne s'étonne, tout est normal. Puis, il y a cet homme que j'imagine tout droit sorti de La Conjuration des imbéciles qui se met à hurler tout en gardant un ton urbain (je vérifie qu'il ne porte pas de sonotone ou d'appareil de ce genre) : "BONJOUR, JE VAIS PRENDRE DEUX BAGUETTES, UN PAIN AU CHOCOLAT ET PUIS AUSSI..." Du regard, j'interroge le boulanger et mentalement lui envoie une question : "Dites, il se passe quoi, ici ? C'est Lourdes ? Si c'est un gag, faites-moi un signe discret. Et si c'est pour la télé, je réclame des dommages et intérêts". Au lieu de ça, il me demande ce que je veux.

Tout est normal. Surtout, tout est réel : cette scène de la boulangerie, je l'ai vécue il y a une heure. Ce n'est pas du rêve, c'est bien pire donc. Si seulement j'étais sportif ou drogué, je pourrais me dire "demain, j'arrête tout."

|| Rom # 14:02

Le jour où j'étais allé voir mon prof' pour aller rendre mon mémoire de maîtrise (sobrement intitulé Rock Tracks in Bret Easton Ellis' Works), je me rappelle encore de sa principale remarque : "C'est bien, vous avez le sens du titre." - Pour les fans hardcore, sachez que cette centaine de pages dort encore dans un disque dur défunt que je garde toujours un peu religieusement et assez bêtement en fait (puisque tout ce qui est dessus est irrécupérable).

Alors, au lieu de raconter ma soirée, je prends au mot, plusieurs années après, l'immense Pierre-Yves Pétillon. L'ensemble des titres potentiels ci-dessous devrait constituer un bon résumé.

Minority report
Les hommes préfèrent la blonde
Cherchez le garçon
I want the one I can't have (and it's driving me mad)
Entrez dans la danse
A tribute to Sylvie & Wilfried*
Gratitude walks

|| Rom # 03:30

10 octobre 2002


S'élever avec Epic Soundtracks

Go away, you foolish boy
Love is sicker than you think
Take me now for what I am
I've been cursed with how I look
Which the beauty never stuck
Take me home put me to bed

|| Rom # 15:46

Forever young

Pauline à mon oreille, parlant des quelques danseuses et danseurs qui dynamisent la soirée Intercontinental club : "Mais, ce sont tous des lycéens ?!"
"Oui, en quelque sorte", lui réponds-je.

(En fait, je suis incapable de me rappeler la réponse que je lui ai faite, mais, hey, ça sonne plutôt vraisemblable.)

|| Rom # 14:01

Please rééssayez later

Ce matin, réveil hagard. Je pourrais chanter Dress Sexy At My Funeral du gars Bill Callahan les doigts dans le nez puisque j'ai gagné une octave dans les basses (j'apprends plus tard que pour Etienne, c'était l'option Johnny Cash) mais bon, pas le temps. "Attention ! Coupure d'eau chaude de 9h00 à 16h00 jeudi 10/10", disait l'écriteau épinglé hier dans le hall d'immeuble. 8h50, je trouve la salle de bains à l'aveuglette. 9h05, je me recouche encore un peu mouillé.

Je viens de reéssayer pour la 19ème fois. L'eau chaude n'a pas été coupée.

Pour se consoler, petite sélection de mp3 qui tournent là, maintenant : Women's Realm de Belle & Sebastian (bon exercice pour harmoniser), I was a Stranger de Smog (cette espèce de calme dans la sombrance), ce bon vieil Echoplay des Sad Lovers and Giants, Last Night I Dreamt repris par Low, l'océan de l'amour chanté par Cat Power...
Rien que du beau.

|| Rom # 13:50

Programme improvisé et virtuose :

Concert pas croyable : jeudi 10 octobre à 21h, 10 euros
MIOSSEC
Concert organisé à la sauvage de Christophe Miossec et sa bande dans son spot préféré de l'Est de Paris au profit d'Handicap International. Pas de guest-list, juste de l'amour et des chansons à boire. Ouais. Et c'est pas de la blague.

|| Rom # 02:59

I was a stranger when I came to town

Ce soir, Lisa qui assure au bar (mais pas seulement) me rappelle que je n'ai jamais parlé ici de ce passage entre vendredi soir et samedi matin où, longeant le souterrain qui mène de la Gare de Lyon à Bercy, nous avons parlé. C'était bien.
En même temps lui dis-je, je ne dis pas tout sur mon blogue.
Heureusement, non ?
De toute façon, je ne pourrais pas. Vous avez vu l'heure qu'il est ? Vous dormez déjà tous et vous avez bien raison. Je ne devrais pas tarder à en faire de même puisque demain, premier jour de mon week-end prolongé, la coupure d'eau chaude commence à neuf heures.
Pas de commentaire sur la loose puisqu'elle se débrouille toute seule pour faire tout planter.
J'espère que, lisant cela, vous pouvez regarder au dehors et voir un peu de soleil.

|| Rom # 02:55

09 octobre 2002


"C'est le monde qui s'arc-boute
Dans quelques instants nous verrons les cieux
De la piste
De l'autoroute
Où l'on jure que l'on est amoureux
Est-ce ainsi d'écorce
Fille
Que l'on va de-ci de-là au monde
En quelques battements de cils
Que la pluie de-ci de-là
Inonde"

|| Rom # 11:17

When the party's through

Soirée trash/D' au Pop in (ça rime).
Un peu tard pour raconter tout. J'invite les survivants à revenir ce soir en leur promettant des trucs insensés ("je mixe en début de soirée !"). Du n'importe quoi en barre.
Des messages réconfortants dans ma boîte une fois rentré au chaud. et j'écoute toujours Cowboys de Pollyanna.
Plusieurs fois.

|| Rom # 03:29

08 octobre 2002


All you need is a tempest

Pour vous procurer le disque de Pollyanna, vous allez envoyer un chèque de 9 euros à :
Isabelle Casier
31, rue du Buisson St Louis
75010 Paris

|| Rom # 20:53

07 octobre 2002


Il me semble que je n'ai pas été assez explicite.
En ce qui concerne Pollyanna, si vous êtes fans de Nick Drake et de Tim Buckley période Dreamletter, guettez son prochain passage en concert. Pour se procurer Cowboys, je me renseigne et je vous en dis plus bientôt.

|| Rom # 03:33

Post scriptum

De retour au Pop in, nous tombons sur la fin d'une soirée intitulée "Chocomix", assez pre-rock'n'roll. Fin du fin, on termine par des slows et je me lance en invitant cette jolie fille à jupe écossaise qui préfèrerait que je retire mon pull en laine. Lorsqu'elle et ses amis partiront, je les invite à venir guincher ce mercredi au 105, rue Amelot (Paris XI) pour la soirée Intercontinental club : "Country & metal pour faire bouger ses fesses". J'y mixerai à partir de 21h00 puis laisserai la place aux pros, aux durs de durs, capables de faire bouger tout l'UDF en deux 45 tours.

Alors Graziella, s'il y a un jour pour rester sur Paris, c'est ce mercredi. Point barre.
(Et tu peux même apporter le dernier CD de Supergrass).

|| Rom # 03:27

Ladies and gentlemen...

Pour la seconde fois (je prie pour qu'il n'y en ait jamais de troisième) je viens de scratcher dix bonnes lignes de texte en appuyant sur la touche <-- (au dessus de la touche "entrée"). J'y racontais un dialogue avec Marc sur l'espèce de fatalité qui pesa sur les compositeurs de musiques de films anglo-américains (John Barry et Bernard Hermann notamment) lorsque ceux-ci voulurent s'essayer à créer et diffuser leurs propres oeuvres en dehors de l'industrie du cinéma. Même topo pour Burt Bacharach qui a dû subir un échec retentissant lorsqu'il a voulu sortir deux albums plus personnels.

Après, je ne sais plus bien... Ah si, je racontais que les concerts de Mon Chéri et Erase Errata m'avaient un peu déçu (je ne m'attendais pas à quelque chose de transcendant à vrai dire). Par contre, s'il n'était pas si tard, je vous ferais des kilomètres sur le premier set, celui de Pollyanna. Dès le début, je suis scotché sur place. Je serre mon écharpe, mon pull, mon verre... devant cette façon de faire passer de accords si bizarres de manière si naturelle. GTM se moque de moi gentiment au bout de la deuxième chanson: "Rom, t'es amoureux ?". Je ne sais plus ce que je lui réponds - et peu importe. Tellement rare de se retrouver dans quelqu'un[e] qui joue ses chansons.

Grâce à une amie très chère, j'essaie de dire à la folksinger tout le bien que je pense de ce que je viens d'entendre - ce qui n'est pas toujours facile : faire ce genre de choses sans passer pour le blaireau de base... Mais, c'est une personne très bien car lorsque je lui propose de lui envoyer mon disque, elle accepte volontiers.

Peu après, lorsque les Riot grrls de Erase Errata ont terminé leur trip "No wave 20 years after", je vais acheter son disque - et elle va faire de la monnaie elle-même au bar.

Cet après-midi, j'ai reçu un email d'Alban dans lequel il y a cette phrase : "A force de traquer les nouveautés, les journaux, les magasins de disques pour trouver des disques qui resteront plus d'une semaine sur la platine, on oublie de regarder à côté de chez soi."

Ce que je sais, c'est que Cowboys, le disque de Pollyanna, "va rester longtemps à portée de main" et d'oreilles.

|| Rom # 03:19

06 octobre 2002


Il y a dans ma maison quelqu'un dont je me méfie
Dimanche, c'est le jour de quoi ? Il faudrait ranger tous ces papiers, trier ces fichiers mp3, remplir cette feuille d'impôts. Si vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour moi.

|| Rom # 14:54

Cette chose n'aura jamais autant mérité son nom. Il faut que j'aille dans mon endroit préféré pour découvrir qu'on a déjà la même idée que moi : placer dans un mix First Picture of You (version longue) des Lotus Eaters.

Je ne vous parle même pas de l'enchaîner avec un titre des Tears for Fears, on ne me croirait pas.

|| Rom # 04:55

05 octobre 2002


Les Motors chantent Airport. Il est donc temps de décoller.

|| Rom # 21:26

"Basically, I got on the plane with a bomb. Basically, I tried to ignite it. Basically, yeah, I intended to damage the plane."
Richard Reid

|| Rom # 18:11

Hier, je suis allé chercher les premières photos réalisées avec mon Lomo et sur l'une d'elles, il y a les panneaux publicitaires coulissants qui cachent un côté de la gare d'Austerlitz. En plissant les yeux un peu, on lit : "on est tous dans le même train".
Je le crains.

|| Rom # 14:51

Avec l'eau du bain

Impression de perdre pied, de se noyer. Heureusement que des gens très bien se prennent au jeu et vous rattrapent. Des connus et des moins connues. Lors d'une chute, on voit le visage de celui ou celle qui vous rattrape. Image qu'on n'est pas près d'oublier.

Mais continuer comme un naufragé de semer des bouteilles à la mer,
Car plutôt remonter dans la barque d'hier que dans le radeau d'aujourd'hui.

|| Rom # 04:47

04 octobre 2002


Little Argument With Myself de Low avant de sortir dans la nuit. Même pas peur.

|| Rom # 21:10

Virus intéressant [vient d'arriver dans ma boîte e-mail au travail]

Dear Karl-

Hey there- I'm sorry to tell you that Quasi-Objects is just plain sold out.
We were considering repressing it, but we have another record, a twelve inch coming out in a few months, and our other distributor, Cargo, currently owe us $5200.00 so we're a bit too poor to repress Q.O.- I will try to make sure that you get a next copy of the new one, thought I don't know if you'll dig it, it's our "country" record (banjos, violins, drums etc.). Right now I'm busy with, if you can believe this, a Bjork remix project. Hope all is well with you, I am currently DJing every weekend on the radio and I still play that Flawless Filippo stuff- it's brilliant.

best,

Drew
matmos/vague terrain

http://www.abrupt.org/PRODUCT/matmos.html
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Je vous épargne le virus lui-même avec son extension .scr.

|| Rom # 11:05

(That's How You Sing) Amazing Grace de Low à volume tout doux, comme ça, pour se donner le courage d'aller jusqu'au métro.

|| Rom # 09:43

De la nouveauté, des choses éternelles et de la patience

Vu l'horaire tardif, vous me pardonnerez le caractère succint de ce post.
Soirée Phonorama au Pop In : un DJ qui assure; je retrouve Emma (apprentie DJette) qui a toujours le sourire (à qui je donne un exemplaire de mon disque, forcément) ; quatre Japonaises qui dansent comme si elles allaient mourir demain (enfin, tout à l'heure) ; deux photos d'Alexis au Lomo (dont une avec lunettes noires) ; une discussion intéressante de plus avec Wilfried*, Sylvie toujours là ... etc. etc. Bref, toutes ces petites choses qui vous redonnent de l'incivilité, de la vie.

On souhaite la bienvenue à Etienne (G. pas le D. d'hier) et un bon retour à Emmanuelle.
Et l'on espère que celle qu'on considère comme une soeur se retienne de vous balancer une claque avant de redevenir tendre ;
Et l'on espère que celle qui est plus qu'une soeur...

Et l'on espère que toutes celles et ceux qui ont Saturday Night Failure m'envoie un petit mot pour me dire "c'est bon" ou "c'est pas terrible" ;
Pour les autres, il leur faut juste un peu de patience.

|| Rom # 03:26

03 octobre 2002


Un grand moment de Grosse fatigue ici.

|| Rom # 13:19

Ce brasier qui ne s'éteint pas

Il est des choses qui n'arrivent qu'une fois. Ce soir, alors que je mixais avec GTM en triplette (terme moins équivoque que "triolisme"), un client inhabituel fait son entrée au Pop In. Alors nous faisons un effort - discret - pour cadrer avec les goûts de ce client de marque.

Plus tard, en rentrant à pied, il y a le regard de ce clochard éveillé sur le pont d'Austerlitz que je ne peux soutenir. Qu'est-ce que ça lui fait de me voir passer là, pour rentrer dans un chez-moi qu'il n'a pas ?

Puis, la nuit m'enveloppe et je repense à ce refrain :

"J'ai perdu, je m'incline, j'ai compris
Et je disparaîtrai de ta vie
Si mes signaux traversent les airs, l'océan
Personne n'entend

J'ai perdu, je m'incline, je comprends
Puisque là-bas on t'aime, on t'attend
Si mes signaux traversent les airs, l'océan
Plus personne n'entend"

|| Rom # 02:36

02 octobre 2002


Béat bas

A midi, déjeuner avec Philippe Dumez et Milan Dargent. Lorsque ce dernier nous parle avec entrain de Lou Reed, je la ferme et je n'ose même pas dire que je préfère John Cale. Mr. Wilson et (I Keep a) Close Watch me toucheront toujours plus que 20 albums de Lou. Va savoir.

|| Rom # 20:49

Le pire, c'est que je n'invente rien

A l'instant, sur rezo.net :
"La réalité, c'est ce qui fait mal quand on éteint l'ordinateur."
(John Warsen)

|| Rom # 09:53

The same old song

"Vous êtes les... 40 représentants de commerce ?... Bon, ben entrez, je vais faire du café."
Ali Baba

La citation de ce matin dans l'envoi de Lapin.
Ca réchauffe.

Et puis (se) jouer de la musique : seul bien évidemment, mais aussi avec des gens du dehors ?J'apprécie les propositions, de là à les concrétiser, il y a un pas de géant (avec élan) que j'ai encore un peu de mal à franchir.

Hier, j'ai envoyé un dernier email à Pierre Foglia afin de lui promettre (ainsi qu'il le demande dans sa dernière chronique) de ne plus lui écrire.
Quel con je fais, moi, des fois.

|| Rom # 09:42

Entre les montagnes russes et le calme plat, le carrefour ou le rond-point ?

|| Rom # 03:28

01 octobre 2002


Reprise(s)

A la Guinguette avec David Scrima pour aller écouter Eleni Mandell, qui nous a été tant vantée. Déception. Déjà que PJ Harvey ne me parle pas, alors Eleni... Bonne surprise avec les Czars même s'ils ne devraient pas faire de reprises : Que ce soient Song to the Siren (pour faire plaisir à leur boss, Robin Guthrie ?) ou You Don't Know What Love Is, non vraiment pas. Par contre, leurs chansons, comme le timbre de leur chanteur (un Brendan Perry américain) tiennent le coup.

Rentré au chaud, un message d'une moitié des Toxic Bros. m'apprend que je n'ai rien raté à n'avoir pas assisté au concert ultra-hype de Morrissey. Que ce nigaud commence par faire un album potable, je ferai peut-être le déplacement...

Maestro Echoplex bientôt à la Guinguette.

|| Rom # 00:48