Boire (dans le verre de son voisin)
Vérification faite grâce à l'auteur de quelques textes piratés sans vergogne par le "maître d'oeuvres" de Baugus, ce dernier ne fait que compiler des articles et dépêches sans citer ses sources. De plus, il efface les commentaires lorsque ceux-ci lui sont défavorables. Le problème de ce blog n'est donc pas seulement une question de contenant.
On peut boire dans le verre de son voisin mais il est plus poli de le prévenir avant.
Boire
- Vous comparez le fameux critique Robert Parker à Paul Volfoni dans Les Tontons flingueurs, le “cornichon intégral, capable de déceler des arômes improbables dans un litron de vitriol”. Que reprochez-vous au maître US des élégances vinicoles ?
- Justement cette capacité à vous faire passer l'arôme des vins fins pour de la grosse cavalerie industrielle, poivre et cassis, chocolat et vanille... En amont, cela veut dire des barriques de chêne neuf, des levures chimiques, des moûts concentrés. À quelques exceptions près, tout le vignoble bordelais est tombé dans le panneau. Un saint-estèphe comme le Haut-Marbuzet est devenu une caricature de vin... À sa suite, certains vins du Roussillon sont aujourd'hui sur la mauvaise pente et les Côtes-du-Rhône ne sont pas loin derrière. Je pense aux côtes-rôties si chèrement vendues de Marcel Guigal. Pour décrocher une note supérieure à 90/100 dans le Guide Parker, des vignerons ont produit des vins concentrés et boisés à outrance... Et Robert Parker explique aujourd'hui que tout cela n'est pas de sa faute, qu'on a mal compris ses commentaires...
Extrait d'un interview de Sébastien Lapaque déniché un peu par hasard sur un blog qui parle (plutôt bien) de vin - ledit Sébastien vient de publier un ouvrage sur un vigneron, Marcel Lapierre, qui était très copain avec Debord (lui-même grand amateur de cuite). Seul inconvénient de
Maugus-Vins (c'est le nom du blog), un layout propre à faire fuir tout internaute et qui fait croire au prime abord à un site d'ado (les gifs malentcontreux). Dommage...
Fête de la machine, fête de Montcuq
Dans le même laps de temps, mon mini-disc se bloque tout seul, l'écran de mon appareil photo numérique ne voit que du noir, je fais connaissance avec un débrousailleur électrique (un conseil en passant, lorsque vous vous apprêtez à génocider des orties, assurez-vous que des manches protègent vos bras...) et je me rends compte que la tondeuse à gazon, même vingt ans après, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas.
Devant ce revival machines old school v/s high tech capricieuse, j'ai pris quelques vieux albums de
Nino Ferrer à la médiathèque.
De Métronimie en Véritables Variétés verdâtres (avec Micky Finn en guitar-hero) ;
de Carmencita* en Ex-libris...
*avec Armande Altaï en, euh, "voix lyrique".
Petites et grosses coupures
Certaines coupures sont pour eux tout à fait légitimes et ne suscitent aucune interrogation quand d'autres déclenchent leurs campagnes de haine. Leur seule raison de les condamner reste liée à leur nature : les coupures de la grève. L'argument ne vaut pour eux que lorsqu'il sert à combattre celles et ceux qui s'opposent à leur politique de privatisation avec les armes dont ils disposent. (
la suite dans
Le Monde)
Like Dylan in the movies
# Quel film avez-vous vu le plus souvent ?
Mulholland Drive
# Quel film voudriez-vous vivre ?
Courage, fuyons d'Yves Robert
# Dans quels film ou personnage vous retrouvez-vous ?
Pierre Yves (Jackie Berroyer) dans
Je ne vois pas ce qu'on me trouve de Christian Vincent
# Quelle est pour vous la plus belle performance d'un acteur ?
Benoît Régent dans
...A la campagne
# Et d'une actrice ?
Sandy Ratcliff dans
Family Life de Ken Loach
# Quel est le plus beau film que vous ayez vu ?
Mulholland Drive
# La scène qui vous emmène ailleurs à chaque vison ?
La scène du théâtre au centre de
Mulholland Drive
# Le film le plus triste que vous ayez vu ?
Dancer in the Dark de Lars Von Trier
# Et le plus drôle ?
Le Distrait de Pierre Richard
# Le plus choquant ?
Forrest Gump de Robert Zemeckis
# Le plus con ?
Le Grand Bleu de Luc Besson
# Le plus nul ?
Dobermann de Jan Kounen
# Le plus fou ?
Angustia de Bigas Luna
# Le film avec le plus de suspense ?
Plutôt un bon épisode de
Columbo
# La meilleure comédie musicale ?
Une Femme est une femme de Jean-Luc Godard
# Le meilleur western ?
Unforgiven de Clint Eastwood
# Le meilleur film d'horreur ?
Massacre à la tronconneuse de Tobe Hopper
# La scène la plus hallucinante ?
Nanni Moretti sur son scooter partant à la recherche de l'endroit où est mort Pasolini sur un extrait du
Köln Concert de Keith Jarrett (dans
Journal intime)
# La scène la plus romantique ?
Beaucoup de scènes de
Breezy de Clint Eastwood
# La meilleure course poursuite ?
Aucune qui me vienne à l'esprit
# De quel film faites-vous souvent la promo ?
Mulholland Drive à celles et ceux qui ne l'ont vu qu'une fois. J'avais tenté ici d'amener un maximum de gens à aller voir
Gallivant d'Andrew Kötting. Je ne sais pas quel a été le résultat de cette promo forcenée...
# Votre réplique préférée ?
Dans
Garde à vue (Claude Miller) :
Guy Marchand : "Tango, ça s'écrit comment?"
Michel Serrault : "Bah, comment voulez-vous que ça s'écrive ? Comme Paso doble ? !"
# Quelle est votre bande originale préférée ?
Dead Man mis en musique par Neil Young
# Votre plus grande déception ?
Mystic River de Clint Eastwood
# La meilleure surprise ?
Mission:Impossible de Brian de Palma
# Votre plus lointain souvenir de film ?
Le Vieux Fusil de Robert Enrico
# Quel film rêvez-vous de voir ?
Une (très) mauvaise journée de Serge Daney
# Le plus beau titre ?
Journal intime (
Caro diario)
# Quel est pour vous le film parfait ?
Il n'y en a pas un seul mais des films aussi différents que
La Règle du jeu,
Mulholland Drive,
Hana Bi,...etc.
[piqué sur
le très intéressant blog de Matthieu Malon, homme de goût s'il en est puisqu'il participe à la
deuxième édition de la Blogomix]
Born to...
La mine calme du type dans son box : Selon vous, que peut vous apporter l'ANPE ? ; il n'y avait pas de case "espoir" à cocher sur
Mon dossier ; peut-être aurais-je pu lui dire : bah, en fait, j'aimerais bien qu'on me foute la paix avec la valeur travail, avec tout ce que j'ai déjà cotisé, donnez-moi de l'argent et n'en parlons plus, de toute façon, vous savez très bien que vous aussi, vous serez mis en concurrence avec d'autres types pareils que vous et que toutes les boîtes privées iront déverser leurs offres d'emploi là où on fait du chiffre, là où on n'accueille pas les gens comme vous l'avez si bien fait tout à l'heure avec la dame qui m'est passée devant et qui n'avait pas de numéro, mais comme elle boîtait et elle disait qu'elle était là depuis dix heures et demie du matin, alors je l'ai laissée passer.
"Lifting the mask from a local clown
Feeling down like him
Seeing the light in a station bar
And travelling far in sin
Sailing downstairs to the northern line
Watching the shine of the shoes
And hearing the trial of the people there
Who's to care if they lose.
And take a look you may see me on the ground
For I am the parasite of this town."
And I say "oh-oh, oh-oh, oh-oh, what a fee-ling"
Caroline dit :
« C'est vrai cette histoire sur les enfants qui pleurent? »
« C'est sur la deuxième face. C'est pas tout de suite »
Caroline dit en posant ses pieds nus sur le rebord de la table du salon :
« C’est beau,
in berlin by the wall. C’est quoi, du Dubonnet ? »
« C’est comme du Martini mais en plus désuet. Mes grands-parents en vendaient dans leur café . Il y avait la pub sur les murs du métro. Du bo, du bon, dubonnet. Ca défilait dans les tunnels. A l’époque il y avait encore des banquettes en bois et les rames étaient vertes ou rouges.»
(La suite de ce très beau texte sur le
Berlin de Lou Reed
ici)
