Jamais content

27 mai 2004

Jean-Paul, le nettoyeur

Lu à l'instant sur le site de Libération :

"Jean-Luc Hees, directeur de France Inter, vient d'être démis de ses fonctions par le nouveau président de Radio France et ancien patron de RFI, Jean-Paul Cluzel. Il devrait être remplacé par Gilles Schneider, directeur de l'information de Radio France Internationale (RFI). Pierre Bouteiller, directeur de France Musiques pourrait également devoir quitter son poste."

Vu le contexte, on peut penser que Jean-Marc Sylvestre va occuper le créneau horaire de "Là-bas si j'y suis" et que Didier Adès va remplacer Bernard Lenoir. Quant à Brigitte Jeanperrin, elle va se succéder à elle-même.

|| Rom # 18:03

24 mai 2004

Colleen plays...

Un mix (30 min. / format mp3) de Colleen à télécharger ici.

|| Rom # 12:18

22 mai 2004

3 blogs pop

- Fluxblog (Girls' favorite music these days) : http://newflux.blogspot.com/

- Lost bands of the New Wave Era (Great bands that never made it - but should have) : http://lostbands.blogspot.com/

- Je dis ça, je dis rien (Parce que la musique est une chose trop importante pour la laisser à ceux qui la prennent au sérieux) : http://jediscajedisrien.blogspot.com/

|| Rom # 17:18
BlogoMix Club II : Come on everybody !

Oyez, oyez, braves gens, la Blogomix est de retour et elle attend vos contributions ici : www.chryde.net/blogomix/

|| Rom # 14:12

15 mai 2004

Week-end JLG

Je n'aime pas définir. Je suis trop vieux ou trop jeune sans doute. J'aime bien préparer les plats pour la morale, mais pour ça il faut être au minimum deux, avec un tiers quelque part à chercher, un tiers exclu qui vous amène la trinité. Il m'arrive souvent de relire par bouts les Cahiers pour une morale de Sartre. L'Etre et le Néant, je décroche, mais là j'arrive à suivre parce qu'il est question de littérature, de politique, de peinture. Quand Sartre parle de peinture, du Tintoret, de Wols ou de Jean Fautrier, il dit des choses que les critiques d'art ne savent pas dire, parce qu'ils écrivent sur, alors que lui écrit de, depuis la peinture. Les Cahiers pour une morale, c'est formidable parce que tout à coup Sartre parle d'un philosophe et il emploie l'expression «la synthèse visqueuse» : alors on a le sentiment de comprendre sans comprendre, comme un enfant qui à 2 ans a retenu certains bruits ou mots... Mais vous me parliez de morale... Vous savez, moi, chez mon grand-père qui était riche, j'ai mangé dans des assiettes où il y avait des images de la colonisation, des assiettes où il y avait le portrait du maréchal Bugeaud. Peut-être qu'elle commence là, la morale. Quand j'ai vu dans ma jeunesse que je n'étais pas fort en mathématiques, je suis allé en ethnologie, et j'ai eu la chance de suivre quelques cours de Lévi-Strauss... J'ai beaucoup aimé Marcel Mauss, justement parce qu'il parlait des autres, de ceux qu'on ne connaît pas, qui semblent n'avoir pas de «visage».

(la suite dans Libé)

|| Rom # 17:17

13 mai 2004

Ange gardien (de quoi?)

Longtemps j'ai cru que "Combien ça coûte" pouvait être la pire émission des ondes télévisuelles hertziennes qui soit. Et puis non. L'autre soir, j'ai fait une expérience : regarder un épisode d'une série qui cartonne en termes d'audience - à tort ou à raison, certainement pour une cause qui n'est pas à négliger si on veut aller au-delà du "les gens regardent de la merde". Tout y était non pas suggéré de manière fine et fatale (les chroniques de Jean-Marc Sylvestre) ou frontalo-poujadiste ("on paie trop d'impôts", "vous n'aurez pas ma liberté de penser", ce genre...) mais de manière simplette et sûrement convaincante.

Le personnage principal est une femme de petite taille, une enfante-femme "à qui on donnerait le bon dieu sans confession", comme on dit ; à qui on ne peut donc rien reprocher d'avance. Elle "apparaît" justement, dotée de pouvoirs magiques, pour faire le bien : aider le petit patron d'un petit cabaret à retrouver le succès, la gagne. Pour ça, la femme de petite taille va se décarcasser : convaincre les intermittents du spectacle qui formaient la troupe de revenir (par miracle, ils ne sont donc plus ces ingrats affamés d'argent facile qu'ils étaient au début de l'épisode) ; raisonner la femme envoyée par le tribunal de commerce (qui se trouve être la fille du petit patron, à la fois mauvaise fille et mauvaise mère - pensez-vous, elle élève son fils seule) afin de ne pas faire crouler le petit-cabaret-du-petit-patron et de lui permettre d'avoir des clients autres que des Japonais rigolards (les Japonais sont rigolards lorsqu'ils arrêtent de prendre des photos, c'est bien connu).

Moralité(s) :

- quand on veut, on peut ("il n'y a pas de fatalité", dirait Jean-Pierre Raffarin) ;
- on a toujours besoin d'un plus petit que soi, surtout si c'est Dieu qui vous l'envoie ;
- j'ai bien peur de comprendre pourquoi ce genre de démonstration a tant de succès.

|| Rom # 11:01

05 mai 2004

Plaisir d'offrir, joie de recevoir

Grand jeu-concours sur L-S TV.
Je ne vous dis que ça.

|| Rom # 18:25